Définition : programme d’études généralement associé à un diplôme d’études collégiales (DEC) de référence, mais dont le cursus exclut les compétences de formation générale (littérature, philosophie, anglais et éducation physique) (MES, 2021a).
Durée : 4 à 24 mois.
Sanction des études : par le collège lui-même.
Objectif : répondre rapidement aux besoins du marché local ou régional du travail (Martel, 2023).
Admissibilité : personnes ayant interrompu leurs études pendant deux trimestres consécutifs ou encore les personnes titulaires d’un diplôme d’études professionnelles (DEP).
Dans les cégeps publics et les collèges privés subventionnés, les personnes inscrites à l’AEC représentaient en 2022-2023 12 % de l’ensemble de la population étudiante (23 % en formation technique), une proportion en légère hausse depuis quelques années. Dans les collèges privés non subventionnés, qui offrent principalement sinon exclusivement des programmes menant à l’AEC, le volume des inscriptions a bondi au cours des dernières années, principalement grâce à l’afflux d’étudiantes et d’étudiants internationaux (Colpron, 2023). En 2008, 2 % des personnes inscrites à l’AEC étudiaient dans le réseau non subventionné, une proportion qui a grimpé à 50 % en 2020-2021, pour redescendre à 31 % en 2022-2023 (BDSO, 2023a ; MES, 2023b).
Malgré la vocation professionnalisante des AEC, l’intégration socioprofessionnelle rapide n’est pas toujours au rendez-vous pour les personnes récemment diplômées. Selon les résultats de l’enquête Relance, le taux de chômage des personnes diplômées de l’AEC atteignait 5,9 % en 2022, alors qu’il était de 2,7 % chez les titulaires d’un DEC technique. Elles sont aussi un peu moins nombreuses à occuper un emploi en lien avec leur formation que les personnes diplômées du DEC (74,7 % contre 85,7 %) (MES, 2023a, s. d.).